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chapelle bretonne

Eglise de Loctudy

commune de Loctudy

L'église de Loctudy est consacrée à Tudy, moine ermite sur l'île de Groix au 5° ou 6° siècle aux origines incertaines. Fondateur d'un ermitage à l'île Tudy treanféré plus tard à Loctudy. La première abbaye fut construite au 6° siècle puis détruite par les Normands en 915.

L'abbatiale actuelle date de la fin du 11° siècle, début du 12°. Elle est l'une des plus harmonieuses abbatiales romanes de Bretagne.

On y retrouve toutes les caratéristiques de l'art roman : majesté de la nef et de la voute, arcs en plein-cintre, colonnes et chapiteaux scultés, absides et absidioles.

Elle a traversé la révolution sans dommage et fut classée monument historique en 1844.

Le placitre comporte une modeste porte triomphale, un mur d'enceinte (où la mer venait battre avant l'aménagement du port de pèche actuel et de la place de la mairie), des échaliers et un cimetière réaménagé récemment ne gardant que quelques tombes remarquables.br>
On remarquera la chapelle de Pors Bihan qui servait d'ossuaire et, au chevet de l'église, la stèle gauloise datant du 300 ans avant J-C et depuis christianisée. L'orgue a été récemment rénové.

Visites guidées à 11h les mercredis, jeudis et vendredis en saison.

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Chapelle de la Madeleine

commune de Penmarc'h

Elevée à l'emplacement d'un lieu de culte celte, la chapelle de la Madeleine, éclairée par l'effet des vitraux de Jean bazaine, est l\un des joyaux architecturaux de la côte atlantique.

Elle se donne à découvrir dans un lieu qui apaise et invite à la halte. Selon la tradition elle abrita longtemps une léposerie.

La chapelle primitive, construite au 13° siècle, était dédié à Saint Etienne. Elle fût agrandie au 16° siècle, puis subit plusieurs transformations difficiles à dater.

A la suite d'un voeu à Sainte Marie-Madeleine, partronne des lépereux, elle fut dédiée à cette Sainte. C'est ce vocable qui a prévalu et determinant ainsi le nom du hameau qui l'entoure.

le pardon de la Madeleine est célébré tous les ans, l'avant dernier dimanche de juillet.

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Chapelle de Tronoën

commune de Saint Jean Trolimon

Bâtie au 15ème siècle, la chapelle Notre-Dame de Tronoën se compose d\’une unique nef surmontée d’un clocher à trois flèches. On peut différencier deux entrées sur la façade sud, un porche de baptême à 8 niches et une porte.

C’est l’un des très rares édifices à voûte de pierre de Bretagne et le seul en Pays Bigouden, à être séparé du chœur par l’arc diaphragme et son pilier. La nef comprend deux travées. A gauche d’une d’entrée, derrière un pilier on peut voir une tête, c’est le guetteur de la chapelle.

L’autel est constitué d’un seul bloc de granite de 5,35m de long. On pourra admirer 2 statues en bois polychrome du 17ème siècle : St Sernin ou St Saturnin et Notre Dame de Tronoën Le troisième dimanche de septembre a lieu le pardon de Notre Dame de Tronoën aussi appelée « Cathédrale des Dunes ».

Le Calvaire
C’est le plus vieux des grands calvaires bretons. Il date du 15ème siècle comme la chapelle, et il est entièrement constitué de granit. La magnifique statuaire déroule comme une bande dessinée la vie du Christ, de la naissance à la crucifixion. Si certains personnages ont souffert des outrages du temps, du vent et du sel de l’océan proche, la statue de la vierge en gésine est magnifiquement conservée et offre la pureté de son profil à l’admiration de dizaines de milliers de visiteurs chaque année. Le Calvaire a été entièrement restauré en 1998 – 1999.

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Chapelle Saint Fiacre

commune de Treffiagat

Cette petite chapelle date du XVème - XVIème siècle. Elle a été restaurée en 1852. Elle est dédiée comme son nom l'indique à Saint Fiacre, saint guérisseur, patron des jardiniers. SAINT FIACRE (en irlandais Fiáchra, en latin Fiacrius, Fiacrus) est un moine d'origine irlandaise, fondateur, sans doute au VIIe siècle, d'un monastère proche de Meaux qui plus tard prit son nom et devint le centre d'un pèlerinage réputé depuis le haut Moyen Âge.

De style gothique flamboyant, son portail à angles brisés et à lancettes n'est ni dans l'axe du fleuron, ni dans celui du lanternon. Les pans du toit sont également dissymétriques, ornés de crochets et d'acrotères. Deux larmiers coupent la verticalité.

On fête ce pardon le 1er dimanche de septembre À une époque, les marins venaient balayer la chapelle et ils jetaient la poussière du côté où ils voulaient que le vent souffle. C'était leur manière de demander un temps favorable à la pêche. En période de sécheresse persistante, cette fois, c'était les paysannes qui venaient balayer le sol en respectant un axe, selon la direction d'où la pluie devait arriver.

Une fontaine est située dans le mur du chevet de la chapelle, côté Est, ce qui est assez rare. La fontaine était fréquentée pour la guérison de la coqueluche. À noter les échaliers que l’on doit enjamber de chaque côté servant à empêcher les animaux de rentrer dans cet espace consacré et de souiller les eaux de la fontaine.

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Chapelle Notre Dame de la Joie

commune de Penmarc'h

La chapelle se situe directement en bord de mer, entre St Pierre et St Guénolé. Sentinelle surveillant la mer, elle est dédiée à la Vierge. Cet édifice date de la fin du 15ème siècle.

Les marins venaient la remercier de les avoir sauvés des tempêtes. Lors du pardon qui a lieu le 15 août, ceux-ci défilaient tête et pieds nus.

Le clocher est sur pignon aveugle, seules trois meurtrières laissent passer un peu de lumière. La courte flèche est accolée de deux tourelles dissymétriques, une octogonale et l’autre cylindrique.

Deux entrées en accolade avec fleurons et crochets. Celle située à l’est est obstruée. On peut remarquer un bateau au-dessus de la baie, entre les portes. Les contreforts sont de taille imposante car le sol est peu stable.

De plan rectangulaire avec un long et étroit appentis. La couverture est en chêne, en forme de coque de bateau renversée. Le retable exécuté par Jean Le Bosser date de 1756. On peut remarquer également des exvotos suspendus aux poutres transversales, en remerciement à la Vierge.

La toiture fut entièrement rénovée en 1998. L’édifice est classé le 7 décembre 1916. Le calvaire date de 1588 et a été restauré aux 18ème et au 20ème siècles.

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Chapelle de Plonivel

commune de Plobannalec-Lesconil

La chapelle Saint-Brieuc de Plonivel, ancienne église paroissiale jusqu'à la Révolution française. De l'église de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle, de style gothique flamboyant, ne subsiste que les deux travées de la nef avec ses piliers cylindriques sans chapiteaux, deux d'entre eux, massifs, supportant l'ancien clocher désormais disparu.

Tout le reste de l'édifice date du remaniement de 1774, en particulier le chœur, le chevet polygonal, le clocher actuel, le porche (refait en partie dès 1758), la sacristie, les fonts baptismaux. Le maître-autel, de style baroque et la chaire à prêcher datent aussi de la fin du XVIIIe siècle.

Parmi les statues se trouvent une pietà et une statue de saint Benoît qui datent du XVIe siècle, une Vierge à l'Enfant, un Christ en croix et une statue de sainte Marguerite du XVIIe siècle.

Des vitraux en dalle de verre provenant de l'atelier Le Bihan ont été installés en 1978.

Le placître entourant la chapelle correspond à l'ancien cimetière ; son mur d'enceinte contient dans sa partie ouest une croix pattée datant du Moyen Âge et dans l'angle sud-est une croix monolithique de section octogonale.

Le pardon est célébré le premier dimanche de mai.

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Eglise Saint Nonna

commune de Penmarc'h

L’église a été bâtie sur l’emplacement d’une église primitive en 1508. Elle est dédiée à St Nonna (appelé aussi St Vougay ou St Vio). À cette époque, Penmarc’h est en pleine prospérité économique grâce à la pêche et au transport de marchandises.

De style gothique flamboyant, l’architecture de l’église correspond à celle d’églises et chapelles du Cap Caval : tour carrée, clocher central et chevet plat. Les dimensions de l’église sont dignes d’une petite cathédrale : près de 50m de long sur 25 de large. Architecture majestueuse avec son imposante tour carrée qui s’élève à 10 m, ses contreforts sont agrémentés de gargouilles. Elle devait supporter un clocher. Celui-ci ne fût jamais construit faute d’argent. La flèche centrale a servi de poste d’observation et d’amer.

On retrouve 14 bateaux sculptés datant du 16ème siècle, 4 à l’intérieur et 14 à l’extérieur. Ils permettent de suivre l’évolution de la construction navale de la fin du 15ème jusqu’au milieu du 16ème siècle. Le cheval sculpté évoque l’origine du nom Penmarch (penn march) ou tête de cheval en breton.

La nef date du 16ème siècle. Elle est composée de 5 travées avec bas-côtés. Des arcs ogivaux reposant sur des piliers octogonaux sans chapiteau séparent la nef des bas-côtés. La voûte lambrissée donne une impression de grandeur et légèreté.

Les pierres tombales datent du 15ème et 17ème siècles, sur toute la surface au sol de l’église. Celles-ci appartiennent à des maîtres de barques dont la signature est visible. Ces signatures sont toujours assez semblables et très simples car ils ne savaient souvent ni lire ni écrire. On retrouve des formes d’ancres, de bateaux, de croix, de poissons.

La maîtresse-vitre : elle représente des scènes de la vie et de la passion du Christ. Certaines parties datent du 16e siècle. Dans les soufflets, on retrouve les armoiries de France et de Bretagne, du baron du Pont et de Rostrenen. D’autres vitraux sont plus récents (1863-1870) et sortent des ateliers du Carmel du Mans. Ils montrent entre-autre, Ste Thumette, St Pierre, St Paul. On dénombre plus d’une quarantaine de statues datant du 16ème, 17ème et 18ème siècles, représentant St Michel, Ste Anne, St Nonna et d’autres.

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Eglise Saint Jacques de lambour

commune de Pont l'Abbé

L'église Saint-Jacques de Lambour est une église catholique en ruines située à Pont-l'Abbé en Bretagne. L'édifice actuel est édifié du XIIIe au XVIe siècle pour servir d'église tréviale au village de Lambour, faubourg de Pont-l'Abbé situé dans la paroisse de Combrit.

De style gothique, elle prend place dans un enclos comprenant également une stèle protohistorique. Le clocher est décapité par les troupes royales lors de la révolte des bonnets rouges en 1675. À la fin du XIXe siècle, l'église est en très mauvais état et le conseil municipal décide d'en ôter le toit, lui donnant son aspect actuel de ruine romantique.

L'édifice est un monument historique classé depuis le 30 juin 1896 et un site classé depuis le 22 novembre 1934. Quoiqu'en ruines, elle reste utilisée lors du pardon de saint Jacques au mois de juillet.

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Chapelle Saint Tremeur

commune du Guilvinec

L'unique chapelle du Guilvinec située dans un écrin de verdure ne manque pas de charme. Ella a été construite par les seigneurs de Kergoz au 15ème siècle et restaurée en 2009/2010.

Cette chapelle est composée d'une nef et d'un bas-côté séparés par des colonnes. L'alternance des styles roman, gothique, et flamboyant pour les baies, fait d'elle un édifice original inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 4 mars 1935.

On remarquera dans le placître deux stèles gauloises de l'âge du fer, l'une cannelée et l'autre cylindrique. La fontaine se situe au nord de la chapelle et un peu plus loin un four à pain banal du XVI siècle a été restauré.

A une cinquantaine de mètre du four se trouve une carrière de granite d’où étaient extraites de grandes meules de pierre pour servir d’embases aux croix dressées au bord des chemins.

Le pardon a lieu le deuxième dimanche de juillet.

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Chapelle Saint Vio

commune de Treguennec

Saint Vio, un tout petit nom pour la plus petite des chapelles bigoudènes.

Cinquante mètres carrés à peine, un charme fou pour la « chapellig », blottie dans un repli de dunes sur la palue de Tréguennec, si basse avec son petit escalier extérieur, son clocher couvert de lichen d’un jaune éclatant, et ses portes qui commandent de baisser la tête pour y pénétrer.

En son milieu, un arc en granit supporte le clocher à gargouilles. De part et d’autre de l’autel, il y a un christ en bois peint, le reliquaire de Saint Vio et deux statues : Vio en évêque (datant sans doute du XVIe) et une vierge à l’enfant, plus récente.

Ceux qui la connaissent en sont amoureux. Abondamment photographiée, peinte, filmée dans « Le crabe tambour », son histoire n’a rien d’extraordinaire, mais les légendes qui l’entourent nous amènent de l’Irlande en baie d’Audierne, de la fontaine à sa pierre hémisphérique, témoin de la civilisation celte.

La pierre de Saint-Vio : Vio, évêque d’Armach aurait traversé l’océan, non point dans une auge de pierre comme tant de saints irlandais, mais sur cette pierre hémisphèrique, rocher qui serait venu à lui. Au XVIe siècle, à l’emplacement de l’oratoire, fut édifiée la chapelle de Saint Vio, sa fontaine et son placître.



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Chapelle de Languidou

commune de Plovan

La construction de ce qui fût l’église romane de Languidou date de 1160. Elle fut restaurée vers la fin du 14 ème voir le début du 15 ème siècle.

Les vestiges de Languidou constituent l’un des témoignages les plus représentatifs de l’école de Pont Croix.

L’état actuel de la chapelle est dû à une demande de la municipalité en 1794, au district de Pont Croix, d’utiliser ardoises et pierres pour construire un corps de garde. Le mobilier et les statues furent portés dans l’église paroissiale.

Le calvaire de Languidou: situé dans l’enclos qui sert de cimetière jusqu’en 1793, il date du 15ème et du 16ème siècle. Ce calvaire est surmonté d’un fût de 2 mètres et d’une croix portant le Christ.

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Eglise des Carmes

commune de Pont l'Abbé

L’église et son couvent furent édifiés en 1383 par le seigneur Hervé IV du Pont et sa femme Péronnelle de Rochefort pour y installer une communauté de Carmes.

Remarquable par la sobriété de son architecture, spécifique de cet ordre, elle présente au chevet une rose exceptionnelle d’un diamètre de 7,70 mètres. Celle-ci est décorée en son centre des armes de la famille du Pont, à savoir un lion de gueules (rouge) sur fond d’or. Les personnages symboliques de la spiritualité carme sont représentés en partie basse.

Le couvent supprimé à la Révolution fut vendu comme bien national. Après avoir été propriété privée, les bâtiments conventuels devinrent école publique de garçons en 1881

Les édifices anciens furent démolis entre 1900 et 1950. L’ensemble comportait également un beau cloître du 15e siècle qui orne aujourd’hui une cour du lycée Chaptal, ancien grand Séminaire de Quimper.

Le clocher, situé derrière l’église, présente une forme très particulière. Construit en 1604, il est surmonté d’un dôme d’ardoises à deux étages, remarquable par l’importance de ses abat-sons.

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